Vers deux heures du matin de ce mardi, une grenade a explosé au village quatre de la commune Gihanga sans faire de dégâts puisqu’elle a été lancée dans la route selon des sources sur place dans ce village. La même source indique que c’était une explosion d’intimidation parce que des bandits armés ont défoncé les portes des boutiques à côté de l’endroit où la grenade a été lancée et ont tout pillé. Par ailleurs, un corps sans vie qui a été trouvé jeudi de la semaine passée dans un canal d’irrigation au village cinq de la même commune a été inhume ce lundi sans qu’il soit identifié.
Cette grenade qui a explosé vers deux heures au cours de cette nuit de lundi à mardi a créé une peur panique dans le village quatre qui est souvent attaquée par des malfaiteurs armés selon Kankindi Rachelle, une élue collinaire dans ce village.
« Nous avons tremblé, nous avons cru que c’était une attaque dirigée contre notre village comme on en a l, habitude mais Dieu merci, il n y a pas eu de dégâts sauf les boutiques qui ont été pillées », raconte cette élue collinaire.
Elle ajoute que deux commerçants, Mwarabu et Jacques étaient dans la désolation totale ce mardi matin quand ils ont trouvé leurs boutiques complètement pillées. Des vivres, du haricot, de la farine, du riz, du maïs, … des casseroles, des assiettes, ont été emportés par ces voleurs qui, pour entrer, ont défoncé les portes de ces deux boutiques.
« Je crois qu’ils ont des fers à béton, ou d’autres outils qu’ils utilisent pour briser les cadenas, regarde-moi combien mon cadenas est fort et comment il a été cassé !! », se lamentait Mwarabu, l’une des victimes de ce pillage.
Par ailleurs, un corps sans vie trouvé jeudi de la semaine passée dans un canal d’irrigation a été inhume ce mardi par les habitants du même village aidés par les administratifs à la base après cinq jours qu’il vient de passer dans la morgue de l’hôpital général de Mpanda. La victime a été découverte par les cultivateurs qui s’étaient levés très tôt le matin de jeudi.
Cet homme, en pantalon jeans et en T- shirt Lacoste avait beaucoup de blessures au niveau de la tête et il saignait encore selon le chef de colline au village cinq.
« Etonnement, le sang coulait encore dans le nez et dans la bouche, et on dirait qu’on l’avait frappé fort avec un marteau, la tête était presque en morceaux ! », raconte l’un des élus collinaires au village cinq.
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