Au terme d’une visite d’une délégation du parlement panafricain de ce mardi 24 novembre 2015, le Président de la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) dit avoir partagé avec cette délégation les activités de plaidoyer de la commission pour assainir la situation dans le pays.
« Nous sommes en train de faire un plaidoyer pour encourager des autorités de prendre des décisions pour une reprise normale des activités des médias en faisant attention surtout aux responsabilités individuelles qu’il va falloir distinguer de façon nette de la responsabilité corporative », a indiqué le président de la CNIDH.
Jean Baptiste BARIBONEKEZA estime nécessaire une réflexion profonde pour voir comment encadrer le travail des organisations de la société civile pour qu’on ait une société civile qui reprend ses activités de façon responsable et dans le respect de la loi.
Le leader de la CNIDH indique qu’il a échangé avec la délégation du parlement panafricain sur la question relative aux responsables des organisations de la société civile et défenseurs des droits de l’homme qui ont quitté le pays par peur pour leur sécurité.
Jean Baptiste BARIBONEKEZA dit avoir également évoqué avec les visiteurs la question de la violence dans la capitale Bujumbura qu’il qualifie de préoccupante : « En tant que défenseur des droits de l’homme, chaque mort nous préoccupe ».
Depuis la fin du mois d’avril, la violence secoue la capitale Bujumbura. Le président de la CNIDH encourage les acteurs dans la crise burundaise à s’engager dans la voie du dialogue pour échanger et éviter de poursuivre les revendications politiques à travers la violence armée.
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