« Un lien existe entre les maladies cardiaux vasculaires et la psychologie des gens puisque si l’âme est touché c’est le corps qui réagit. Avec cette crise sécuritaire, les familles vivent très mal, et des inquiétudes infinies existent du jour au lendemain. Les membres d’une famille ne dorment plus, des stress et des dépressions se font remarquer sur les visages des gens.Les conséquences se font même voir physiquement. Exemple des boutons sur la peau peuvent résulter de ce que le malade n’ose pas parler », dit Madame Esperance Nijimbere psychologue
En cette période de crise les familles de Bujumbura s’inquiètent, les parents assistent impuissamment aux réactions de leurs enfants lors des fusillades alors que l’enfant devait bénéficier du contrôle et de la protection totale des parents. "Les enfants sont désorientés et deviennent et peuvent parfois se retrouver frappés par un traumatisme et une dépression", ajoute la psychologue.
Les enfants ont développés un sens poussé de protection. Ils couchent parterre quand ils entendent un tir. Quand ils voient des hommes en uniforme, ils ont peur et cherchent à se cacher, personnes ne peut s’imaginer les conséquences de ces réactions dans le futur proche et lointain, selon la psychologue.
En France et aux Etas unies au lendemain des attaques terroristes des médecins, des pompiers, les psychologues même les bénévoles conjuguent leurs efforts pour essayer d’atténuer la souffrance de la population. Au Burundi rien ne se fait en ce sens, les psychologues ne font presque rien pour bénéficier de leur savoir-faire aux patients afin de tranquilliser les cœurs en dépression.
Les psychologues ne sont pas organisés en ’ordre de psychologues’, ce qui constitue un obstacle. La psychologue Nijimbere conseille aux parents d’essayer de garder leur sang-froid et de tranquilliser le reste de la famille lors des fusillades même s’il reste très difficile, si possible donner de petits cadeaux aux enfants et organiser de petites fêtes en cette période de fin d’années pour déstresser les enfants.
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