Les habitants de Rumonge célèbrent le Nouvel An avec des moyens de bord. Ceux qui se sont exprimés disent qu’ils ne peuvent faire autrement face à la montée des prix des denrées alimentaires.
Au marché central de Rumonge, des attroupements des acheteurs se faisaient remarquer autour des bouchers ce jeudi 31 décembre 2015. Quelques personnes visitaient les stands des vivres comme le haricot, le riz,… Ici comme chez les bouchers, les vendeurs ont noté une augmentation de la demande par rapport aux derniers jours.
Jean de Dieu Nshimirimana, un boucher, est satisfait. A 11H30 de ce jeudi 31décembre 2015, on allait terminer de vendre 7 vaches abattues pour le nouvel an au marché central de Rumonge. Or, ces derniers jours, on abattait 2 vaches par jour dans cette même place. A Buruhukiro, un centre de négoce situé sur la RN16 reliant Rumonge à Bururi dans la commune Rumonge, 25 vaches avaient été abattues selon des sources sur place.
Malgré les prix revus à la hausse ces derniers jours jusqu’à 500fbu le kilo notamment sur le haricot et le riz, une mère d’une trentaine d’année rencontrée au marché central de Rumonge dit qu’on a essayé d’avoir ne fus qu’une petite quantité de viande pour célébrer ce 1er janvier 2016 en tout cas pas comme les années écoulées. Ce fonctionnaire de l’Etat dit que même joindre les deux bouts du mois est actuellement difficile.
Les vendeurs le confirment, ce qui n’a pas empêché certains d’entre eux de spéculer notamment sur la viande."Trouver la viande steak au prix habituel de 55OOfbu le kilo était quasi impossible ce jeudi", se lamentait un cabaretier qui projetait la chercher dans les abattoirs périphériques pour ce 1er janvier 2016. Les consommateurs voudraient que l’administration locale contrôle les prix.
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