Le médecin directeur de la province sanitaire de Bubanza appelle les parents à ne pas nourrir leurs enfants les nutriments appelés plumpy’nut destinés aux mal-nourris et qui sont actuellement vendus dans différentes boutiques. Docteur Joëlle Bigirimana demande également à toute personne de dénoncer les commerçants de ces nutriments provenant de l’Unicef.
Un petit paquet de ces nutriments appelés plumpy’nut et portant la marque USAID…RUTF…. coute 500Fr dans différentes boutiques de la province Bubanza comme à Gihanga, à Mpanda, à Musenyi, à Muzinda et ailleurs comme nous l’avons constaté." Oui, ce sont des aliments très délicieux, mon père est souvent contraint de me faire cinq cent Fr ou mille Fr pour m’ en procurer, moi et mes frères,"raconte une jeune fille qui venait d’acheter ces nutriments à Musenyi en commune Mpanda.
C’est donc une assistance alimentaire destinée aux mal-nourris souffrant de la kwashiorkor et fournis par l’Unicef selon les responsables sanitaires de la province Bubanza. Le médecin directeur de cette province sanitaire indique que des rafles sont souvent organisées pour saisir ces nutriments interdits à vendre et appelle toute personne à dénoncer ces commerçants afin qu’ils soient sanctionnés conformément à la loi.
« C’est une assistance qui ne devrait pas être vendue. Que toute personne qui les verra dans des boutiques avertisse les forces de l’ordre ou les responsables sanitaires », dit le médecin directeur de la province sanitaire de Bubanza.
Docteur Joëlle Bigirimana ajoute que ces nutriments seraient vendus en provenance des centres de santé. A ce moment, les infirmiers concernés donnent les rapports montrant que les bénéficiaires ont été tous servis alors que ce n’est pas vrai, et les enquêtes sont en cours. Ou encore les bénéficiaires eux-mêmes peuvent les vendre pour subvenir à d’autres besoins, selon toujours docteur Joëlle Bigirimana.
La conséquence en est que les enfants qui les consomment en grande quantité alors qu’ils ne figurent pas parmi les bénéficiaires peuvent avoir des problèmes d’obésité selon les responsables sanitaires contactés.
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