Une vingtaine de filles et femmes à multiples partenaires accusées de prostitution sont enfermées à la police de la protection des mœurs
Ces filles et femmes sont au nombre de 22. Dans l’avant-midi ce lundi, elles étaient devant la maison d’arrêt de la police de la protection des mœurs et des mineurs. Le Maire de la ville de Bujumbura leur prodiguait des conseils de ne plus reprendre cette mauvaise activité.
Freddy Mbonimpa a expliqué à qu’elles ont été arrêtées depuis la semaine dernière, la nuit, au centre ville. Il a dit que la prostitution est une infraction d’après la législation burundaise. Il a ajouté qu’elles vont être relâchées après avoir payé des amendes et qu’elles seront acheminées par après dans leurs communes d’origine.
Cette autorité municipale a alors souligné que celle qui sera arrêté pour la seconde fois sera emprisonnée comme la loi le prévoit. Le Maire de la ville a indiqué que le coup de filet sera régulièrement fait dans la capitale. Il a fait aussi un clin d’œil aux propriétaires des maisons de débauche considérées comme hôtels de se ressaisir qu’au cas contraire elles seront fermées.
Une de ces filles et femmes qui a accordé un petit entretien à la radio Isanganiro a accepté qu’elles sont des prostituées. Elle a avancé comme raison qu’elle est orpheline de père et de mère et qu’elle doit élever ses petits frères et sœurs mais aussi de payer ses frais universitaires.
Pour pouvoir abandonner cette prostitution, ces filles et femmes de joie demandent à l’administration et aux bienfaiteurs de leur donner de petits capitaux générateurs de revenues qui leur permettront d’abandonner cette sale activité. Elles déplorent aussi le fait que certaines d’entre elles ont été libérées lors de leur arrestation après avoir payé une rançon aux policiers.
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Par Marie Renilde Nahimana ce jeudi 11 août 2016 à 08 : 38 : 06