84% des ménages en unions libres de la province de Bubanza et 64% en commune et province Rumonge ont régularisés leurs mariages. Les chefs administratifs des deux provinces menacent de sanctionner les retissants.
Dans un recensement effectué en 2017 dans la province de Bubanza, il a été dégagé 7 901 cas d’unions libres. Après l’appel du président de la république de régulariser les mariages jusqu’au 31 Décembre 2017, 6 676 couples ont pu régulariser leurs mariages soit 84% selon Tharcisse Niyongabo, gouverneur de la province de Bubanza.
Plus de 2000 couples n’ont pas répondu à l’appel lancé par le numéro un burundais en province Bubanza d’après cette autorité provinciale. « Certaines femmes ou hommes ont refusé cette régularisation des mariages sans donner d’explication » déplore le gouverneur de Bubanza. Tharcisse Niyongabo ajoute également que des sanctions vont être prises à l’ endroit de ces personnes qui n’ont pas encore officialisé leurs unions.
Selon un recensement en province de Rumonge, 5 632 ménages étaient en union libre. Tenant compte des sensibilisations qui ont été faites, explique l’administrateur de Rumonge, l’état civil a pu enregistrer 3 360 mariages soit 64% jusqu’au 31 Décembre. Le rapatriement en cours de ce mois de Janvier va ajouter, estime Célestin Nitanga, près de 500 autres mariages.
A côté des 36% qui n’ont pas encore régularisés leurs unions, Célestin Nitanga, administrateur communal de Rumonge appelle la population à se ranger du côté de la loi. « Personne n’est au-dessus de la loi, il faut que ces personnes en unions libres choisissent de vivre dans la légalité » déclare-t-il. L’administrateur de Rumonge demande néanmoins que la période pour l’enregistrement de ces unions libres soit rallongée.
Cette campagne de « moralisation de la société » a comme objectif, selon le gouvernement burundais, de lutter contre la surpopulation, les grossesses non désirées . Selon le code pénal burundais l’union libre est punissable d’u emprisonnement de 1 à 3 mois et d’une amende de 100 000 Fbu
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