Ce 11 oct. 18, le Burundi s’est joint au monde entier pour célébrer la journée internationale de la fille. Lors des cérémonies qui se sont déroulées au stade communal de Rumonge, les jeunes écolières divergent sur les causes de la pérennité des grossesses non désirées en milieu scolaire. Pour certains, les parents d’élèves ont failli à leur mission d’éduquer, pour d’autres, mêmes les jeunes filles ont leur part de responsabilité.
Selon Anne-Lyse Niyogusenga, un relâchement est visible chez les parents en ce qui est de l’éducation de leurs filles, une éducation qu’ils ont carrément confiée aux seuls enseignants. Cela ne fait que pérenniser les grossesses non désirées en milieu scolaire.
Pour d’autres filles comme Fatuma Nifasha, les jeunes filles ont une part de responsabilité notamment quand elles commencent à envier certains biens comme des téléphones portables que leurs parents ne peuvent pas leur fournir.
Certains enseignants qui se sont exprimés dans ces cérémonies confirment ces déclarations des élèves et déplorent le comportement de certains enseignants responsables de certaines de ces grossesses. Pour eux, les parents d’élèves, les enseignants, la justice, la police ainsi que les élèves elles-mêmes devraient conjuguer leurs efforts pour éradiquer cela qu’ils ont appelé « fléau » qui guette les jeunes filles surtout scolarisées.
Martin Nivyabandi, ministre ayant les droits de la personne humaine dans ses attributions qui avait représenté le gouvernement burundais dans ces cérémonies, appelle les jeunes filles élèves à la retenue et prendre pour exemple leurs ainées qui ont réussi dans cette entreprise et qui sont actuellement considérées dans la société burundaise.
Pour le ministre Nivyabandi, les jeunes garçons qui engrossent leurs camarades de classe doivent se rappeler qu’ils seront eux aussi punis conformément à la loi.
La province Rumonge qui a abrité célébration de la journée internationale dédiée à la fille édition 2018 se classe troisième sur le plan national ou les grossesses en milieu scolaire sont nombreuses selon les statistiques telles que présentées par Jeanine Ihorihoze, Directrice Générale de l’Enseignement Fondamental et Post-fondamental Général et Pédagogique.
Le thème retenu pour le Burundi à cette journée est : « Soutenir la fille burundaise par une éducation de qualité avec zéro grossesse ».
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