« Le gouvernement du Burundi rappelle qu’il n’est pas dans ces intensions de cautionner les spoliateurs et autres occupants secondaires de mauvaise foi, l’indemnisation étant destinée au sinistré se trouvant dans l’impossibilité de récupérer son bien de par tous les textes légaux, » ce sont les propos de Philippe Nzobonariba , porte parole du gouvernement dans une conférence de presse sur la grogne de certains à propos des activités de la CNTB ce mercredi.
Au cours de cette conférence de presse, il a dit que le gouvernement est satisfait des réalisations aujourd’hui à l’actif de la Commission Nationale Terres et autres Biens, CNTB.
Selon Philippe Nzobonariba après la crise de 1972, les présidents de la 1ère et 2ème républiques du Burundi ont décrété des lois qui les contraignaient de remettre les biens qu’ils avaient récupérés injustement mais ils ont refusé de s’exécuter. Dans le souci de la continuité de l’Etat, ces personnes devraient plutôt remettre ces biens, selon lui.
Au moment où une opinion estime que la CNTB s’est substituée à des instances de juridictions en violations de la loi, Philippe Nzobonariba a cité l’article 19 régissant la CNTB qui stipule qu’en cas de règlement à l’amiable par la commission la partie intéressée peut saisir la juridiction compétente et que la décision reste exécutoire jusqu’à l’épuisement de toutes les voies de recours judiciaires.
Cette sortie médiatique a eu lieu au moment où certains habitants de la capitale accusent la CNTB d’appliquer deux poids deux mesures notamment du côté de l’Uprona.
En commune de Ngagara, Justin Nyakabeto dit avoir acheté sa maison en 1981. La CNTB a déclaré que la maison n’est pas la siennne. Il a cependant refusé de quitter cette maison sous prétexte que les documents à sa disposition sont authentiques. Le représentant de cette commission en Mairie de Bujumbura dit que la CNTB ne désarme pas. Le problème est toujours pendant.
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