« Le projet de loi sur la révision de la constitution a fait objet de polémique au cours de ces quatre dernier mois. Heureusement, le gouvernement a choisi d’écouter les autres acteurs politiques même s’il s’en était gardé dans les premiers jours. Espérons que les acteurs politiques vont s’entendre sur les amendements qui conviennent pour ce pays », ce sont les propos du Professeur Barumwete Siméon.
Dans une étude sur la gouvernance de ces 4 derniers mois au Burundi faite pour le compte de l’Organisation de l’Action Gouvernementale, le professeur Barumwete Siméon a indiqué que le gouvernement n’a pas choisi d’écouter d’autres acteurs politiques sur les dossiers d’une importance capitale sur l’échiquier national.
Outre la révision de la constitution pour laquelle le gouvernement de Bujumbura a consenti à écouter d’autres partenaires politiques contre son gré, le gouvernement a aussi préféré un voyage solitaire dans l’adoption du projet de loi sur la Commission Nationale des Terres et autres Biens ainsi que de sa cour spéciale. Selon lui, le président de la CNTB a été reconduit à son poste alors que d’autres partenaires politiques ne convergeaient pas sur la reconduction, en occurrence les membres du parti UPRONA.
La Commission Vérité et Réconciliation se trouve dans un état de blocage à l’heure actuelle même si le président de la république du Burundi n’en a cessé de proclamer la mise en place au début de chaque année, ceci depuis 3 ans. Selon lui, la façon dont le projet de loi portant mise en place de la CVR manque de transparence.
La même période a été caractérisée par une tension énorme entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, les enseignants de l’Université du Burundi et les étudiants. Plus de 40 assistants et maîtres assistants auraient été engagés en faisant fi des critères de compétences. La même Université étant aussi secouée par une crise de leadership au sein des étudiants mais le problème est toujours sans issue selon lui.
L’OAG sort des études des fois en vue de prendre position face à de problème de gouvernance réelle. La fois dernière, la même organisation a sorti une étude dans laquelle elle demandait au pouvoir de Bujumbura de laisser la constitution si une fois il n’aurait pas jugé utile d’écouter les autres acteurs politiques avant d’amender ladite constitution.
370 ont visité l'article
Votre réaction sur l'article/émission/brève..