Le Vice Président du Frodebu Fréderic Bamvuginyumvira est déjà entre les siens après une « libération provisoire sur fond de la maladie ».
« Je suis content de regagner les miens et je remercie tous ceux qui se sont impliqué dans mon dossiers » a déclaré Bamvuginyumvira dans sa villa à Bujumbura.
Il a remercié essentiellement son épouse, sa famille politique, la communauté internationale et les médias qui ont parlé de lui.
« Etre en prison m’a montré des amis. C’est pour quoi je remercie chacun dans ce qu’il a fait ».
Selon Bamvuginyumvira, la politique ne fait que commencer.
« Je ne suis pas prêt pour abandonner la politique. C’est ma profession. Il y a des journalistes qui ont été emprisonnés mais ils n’ont pas abandonné leur métier, je vais mois aussi continuer la politique car c’est mon métier » a ajoute Bamvuginyumvira assis a coté de son avocat Me Fabien Segatwa.
Entouré par les siens, des voisins venus lui accueillir, Bamvuginyumvira a annoncé que la prison lui a rendu fort et sort avec la force de plaider pour la libération des autres prisonniers détenus, selon lui, injustement.
« Il y a des prisonniers qui viennent de passer trois ans sans voir le juge » a-t-il dit, ajoutant que « ces prisonniers devraient être relâchés » car leurs détention est, de surcroit illégal.
En pantalon kaki et chemise sombre, Bamvuginyumvira, tout comme son avocat de cessaient de recevoir des appels des amis pour des félicitations.
« La prison est un autre monde, mais la lutte continue » disait le Vice Président du Frodebu et ancien Vice Président de la République.
L’ancien Vice Président apparaissait détendu et souriait de temps en temps, la joie se manifestait sur ses lèvres.
Arrêté depuis décembre dernier, Bamvuginyumvira avait été accusé d’avoir tenté de corrompre ceux qui l’arrêtaient. Il avait aussi été accusé d’atteinte aux bonnes mœurs, une accusation qui avait été abandonnée plus tard.
Selon son avocat Me Fabien Segatwa, son client a payé une caution d’un million de francs burundais (environs 645 dollars américains). Il devra aussi répondre aux appels de la justice en cas de besoin nous expliqué Segatwa.
Considéré comme prisonnier politique, son arrestation avait suscité de l’indignation chez les politiciens burundais, surtout ceux de l’opposition et la société civile qui y voyaient une restriction pure et simple de l’espace politique.
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Par niyoera@yahoo.fr ce samedi 22 mars 2014 à 12 : 18 : 26