Le Procureur Général de la république crée la surprise avec sa conférence de presse, mais aussi l’annonce de certains des présumés coupables parmi lesquels figure Gabriel RUFYIRI président de l’Olucome, fortement impliqué dans la lutte « justice pour Ernest MANIRUMVA ». Ce dernier n’a pas réagi. Gabriel RUFYIRI va être poursuivi, tandis que les pistes des hauts gradés de l’armée et la police relevées dans l’enquête du FBI n’intéressent pas le ministère public.
Dans une conférence de presse sur l’état des lieux sur la recherche de la vérité sur ce meurtre, le Procureur Général de la république, Valentin Bagorikunda, a indiqué que jusqu’alors certaines personnes ont été arrêtées et traduit en justice mais que d’autres ne le sont pas encore. Selon lui, certains d’entre eux sont en cavale tandis que d’autres sont encore au pays.
« Ceux qui présentaient des indices sérieux ont été arrêtés et traduits en justice. Le ministère public est en train d’exploiter certains éléments de preuves à sa disposition à charge de certaines personnes dont le président de l’Olucome, cité parmi les personnes qui, de près ou de loin ont été mêlé à l’assassinat d’Ernest Manirumva », peut-on lire dans son mot liminaire.
Valentin Bagorikunda a indiqué qu’aucune organisation de la société civile n’a osé lever le petit doigt pour proposer au ministère public les pistes dans la recherche de la lumière sur ce meurtre. Il a plaidé pour que la famille proche coopère avec le ministère public pour trouver la lumière autour de ce meurtre de l’ancien vice-président de l’Observatoire pour la Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques.
A la question de savoir si le président de l’OLUCOME constituerait un danger pour Bujumbura, raison pour laquelle il encourt une probable arrestation, Valentin Bagorikunda a été on ne peut plus clair : « Pas du tout, c’est un simple citoyen à l’instar des autres ».
Le Procureur Général de la république, Valentin Bagorikunda, a indiqué que les recommandations du FBI ont été mises à contribution au cours des enquêtes sans pour autant être plus explicite au moment où la société civile ne cesse de dénoncer que cela aura été l’un des manquements dans ce procès. « Toutes les preuves s’équivalent devant le ministère public », a-t-il renchéri.
Rwasa Salvator, une des personnes aujourd’hui en cavale présumée innocent dans ce meurtre aurait eu une brève rencontre à propos de ce dossier avec le Ministre de la justice ces derniers temps dans un des pays européens. Le Procureur Général de la république, Valentin Bagorikunda a dit que la question est à poser au porte-parole dudit ministère.
En date du 9 courant, soit 5 ans après jour pour jour de la mort d’Ernest Manirumva le siège va encore entendre les deux parties. Beaucoup d’activités sont organisées au cours de cette semaine notamment la marche manifestation pacifique y relative.
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Par ROSE HAKIZI MANA ce dimanche 6 avril 2014 à 20 : 27 : 20