En signe de solidarité, les étudiants de l’Ecole Normale Supérieure ont commencé le mouvement d’arrêt des cours ce lundi. Ils plaident pour que leurs confrères qui ont échoué l’année dernière bénéficient de la bourse comme le veut la loi.
Avant de rentrer, ces étudiants se sont d’abord rencontrés dans les enceintes de l’ENS. Le directeur académique de l’école a tenté de les en empêcher mais il a été hué et a quitté de force la salle dans laquelle ces étudiants se trouvaient.
Pour ces étudiants il est illogique que certains d’entre eux n’aient pas obtenu cette bourse alors que la loi reconnait les mêmes droits aussi bien aux étudiants ayant réussi que ceux qui ont recommandé une seule année.
Selon Philippe Ndikumana, l’un des responsables de classes à l’ENS il serait pour le moment de dire que le gouvernement est en train de mettre en application une loi qu’ils avaient tellement décriée pendant plus de deux mois.
« Au regard de la manière dont les autorités rectorales nous tranquillisent nous attendons pour voir que la bourse soit payée ou non pour les recommandés avant de tirer une quelconque conclusion », a-t-il souligné.
La directrice Générale de l’Ecole Normale Supérieure, Janvière Ndirahisha, de sa part a souligné qu’à sa connaissance il s’agit d’un simple retard de la bourse. « Pourquoi est ce que nous serions les premiers à violer la loi. Je crois qu’il s’agit d’un retard. Les listes étudiants ont été transférés en même temps mais chaque catégorie avait la tienne » a ajouté Janvière Ndirahisha .
Janvière Ndirahisha se dit particulièrement choquée de voir que les étudiants se soient gardés d’avertir au moins la direction de cet arrêt des cours et d’entrainer dans la grève, les nouveaux étudiants qui n’avaient pas à gagner dans cette grève.
« Je voudrais plutôt rappeler aux étudiants que la bourse n’est pas une obligation pour le gouvernement mais plutôt un geste qu’il offre aux étudiants qui sont dans les auditoires » a-t-il souligné.
Jusqu’à présent les étudiants ne précisent jusqu’à quand cette grève va durer. Elle vient perdurer la fin de l’année académique qui est déjà une triste réalité à l’ENS comme à l’Université du Burundi.
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Par pau ce mercredi 18 juin 2014 à 12 : 21 : 22