L’ONG internationale de défense des droits humains Amnesty International vient de sortir un communiqué de presse ce mardi dans lequel elle se déclare préoccupée par ce qu’elle qualifie de restriction des droits civils et politiques au Burundi. Tom Gison, chercheur à Amnesty International sur le Burundi parle de campagne musclée d’intimidation dont sont responsables les jeunes du parti au pouvoir dirigée contre les détracteurs du gouvernement.
« La répression orchestrée par le gouvernement contre la liberté d’expression et de réunion pacifique a de graves répercussions sur les droits humains dans la perspectives des élections prévues l’an prochain », a souligné Tom Gibson qui, en citant les points de certains autres partenaires du Burundi estime que cette tension a inéluctablement des liens avec les élections.
Cette organisation de défense des droits humains souligne aussi que dans ces bavures la jeunesse du parti au pouvoir entretient des liens avec les responsables de sécurité dans ces violations des droits humains. Plus inquiétant encore, cette ONG déplore de l’absence d’enquêtes indépendantes sur les critiques dirigées contre Bujumbura selon lesquelles certains jeunes seraient en RDC pour apprendre le maniement des armes.
Pour le chercheur à Amnesty International sur le Burundi, le défenseur des droits humains Pierre Claver Mbonimpa est sous les verrous pour avoir osé critiquer cette situation qui prévaudrait en RDC et qui vient se greffer sur une probable d’armes distributions d’armes au jeunes du parti au pouvoir qui aurait eu lei à travers certains coins du pays.
Outre le Burundi, Amnesty International interpelle l’Union Africaine à prendre toutes les dispositions qui s’imposent pour prévenir le Burundi des risques de violations des droits humains en passant notamment par le système continental d’alerte rapide.
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Par Rose Hakizimana ce mardi 29 juillet 2014 à 21 : 17 : 33