Au premier jour du sommet Etats-Unis-Afrique, le Secrétaire d’Etat Américain a, diplomatiquement, soulevé la question de bonne gouvernance dans certains pays de la sous région dont a Burundi et la République Démocratique du Congo.
« Nous presserons les dirigeants de ne pas modifier les constitutions pour leurs bénéfices personnels ou politiques » a dit John Kerry, sans désigner quelqu’un en particulier de l’un ou de l’autre de plus de 40 Présidents qui sont sur le sol américain pour ce sommet historique.
Pourtant, dans un entretenu bilatéral entre le Chef de la diplomatie américaine avec deux Chefs d’Etats des pays de la sous région c’est à dire Pierre Nkurunziza et Joseph Kabila, John Kerry, a habilement, dénoncé le non respect de la loi, la mauvaise gouvernance, et la violation des droits humains.
Avec le Président burundais Pierre Nkurunziza, John Kerry a plaidé pour le respect de la loi, de l’appareil judiciaire, de l’armée et d’institutions qui protègent les citoyens.
Cet appel intervient après que plusieurs organisations internationales notamment Amnesty International, Human right watch et d’autres aient, ces derniers jours, sorti des rapports qui font état d’une recrudescence de violation des droits humains et d’intolérance politique.
Aussi, le même appel intervient après que des polémiques subsistent dans le pays quant à la probable candidature du Président Pierre Nkurunziza aux élections de 2015, alors que les partis politiques d’opposition et certaines organisations de la société civile montrent toujours que la Constitution burundaise lui empêche de briguer un autre mandat.
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Par Kira Burundi ce mercredi 6 août 2014 à 09 : 06 : 29