Suite à la mort d’une femme après césarienne par manque de sang dans les hôpitaux de la Mairie de Bujumbura, l’Association Burundaise pour la défense des Droits des Malades interpelle le gouvernement du Burundi à ne pas se recroqueviller sur lui-même en cas de crise financière mais à collaborer avec les autres entreprises philanthropiques œuvrant au pays pour relever les défis.
Au cours d’une interview à la Radio Isanganiro, Moise Ntiburuburyo a indiqué que le Centre National de Transfusion Sanguine durant le trimestre qui vient de s’écouler a été marqué par une crise financière. Cette crise s’est aussi manifestée dans les autres centres régionaux de collecte et conservation de sang.
Le personnel a manqué de moyens de déplacement pour aller collecter le sang dans les différents centres du pays .Les poches de collectes de sang et les frais de déplacement pour ce personnel qui normalement devraient être accordés par le gouvernement sont devenues une denrée rare selon ce défenseur des droits des malades.
Pour lui comme pour l’Association Burundaise des Consommateurs Abuco le manque de stratégie de nature à sauver en cas d’opérations chirurgicales n’est pas un honneur pour le pays.
Les deux organisations ont interpellé le gouvernement et en particulier le ministère de la santé publique à s’investir pour que les pertes en vie humaines ne soient plus enregistrées aussi gratuitement.
Plus de 5000 poches de prélèvement de sang sont arrivés au Burundi en provenance de l’Ouganda ce mardi soir selon Moise Ntiburuburyo.
Une femme est morte après césarienne suite une hémorragie qui a surgi après l’opération, hélas au moment où tout Bujumbura se heurtait au manque de sang.
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