Au moins 80% de travailleurs qui auront été engagés par la société Burundi Mining Metallury International exploitant le Nickel et d’autres minerais associés à Musongati seront de nationalité Burundaise en une période de 8 ans à compter à partir du début des travaux d’exploitation du Nickel de Musongati .
Les commerçants travaillant dans ce domaine disent pourtant que le code minier d’octobre 2013 aurait été promulgué dans le souci de favoriser l’accord de convention de l’exploitation des minerais de Musongati entre Bujumbura et la Société BMM Internationale. Cet accord serait teinté de corruption selon les experts œuvrant dans le domaine.
Difficile de souligner avec exactitude que le code minier de 2013 répondait aux besoins de la convention pour l’exploitation du Nickel de Musongati et des minerais associés entre le gouvernement du Burundi et la société Burundi Mining Metallurgy Internationale car tous ces deux textes sont semblables sur nombres de points.
En effet, tous les deux textes stipulent que le permis d’exploitation des minerais est accordé pour un délai de 25 ans et renouvelable deux fois.
Le code minier reconnait au pays au moins 10 actions comme apport du gouvernement au capital social et le droit au Burundi de réguler le fonctionnement des activités au sein de l’entreprise en plus de sa présence à plus de 20% au conseil d’administration. A coté de ces ressemblances, BMM internationale a accepté qu’elle érigera 3 centrales hydroélectriques dans le cadre d’un partenariat public privé.
Elle mettra sur pied aussi beaucoup d’infrastructures sociales d’intérêts publics comme les écoles, les centres de santé et bien d’autres. En l’espace de 3 années, cette société ferra entrer dans le trésor de la commune de Musongati un montant d’au moins 50.000$ usd selon cette convention.
Paul Nkunzimana , président du parti PTD Twungurunani qui s’est déjà exprimé sur ce projet parle d’anguille sous roches. Selon lui, le Nickel de Musongati et ses minerais associés risquent d’accroitre davantage la pauvreté des Burundais au lieu d’être la porte de sortie de la pauvreté de ce peuple.
Il a indiqué que cette société collabore avec des multinationales travaillant avec la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales ayant pour principales missions de piller les principales richesses des pays du sud.
Pour lui, la seule source de sortie de la misère est la souveraineté. De la part du Pr Paul Nkunzimana, les burundais devraient exploiter et gérer eux-mêmes ce don pour que le pays retrouve sa santé économique.
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Par Apollinaire N. ce lundi 20 octobre 2014 à 20 : 27 : 35