Certains des participants dans un atelier de la Banque de la République du Burundi (BRB) ce mardi à Kiriri ce sont montré inquiets par l’absence des autorités publiques dans les ateliers réguliers de cette banque centrale sur la politique monétaire.
Faustin Ndikumana, président du Parcem, une ONG locale trouve que « l’absence des autorités politiques de haut niveau dans les travaux du genre » n’arrange pas la banque centrale qui fait des discussions techniques alors que les décideurs ne sont pas présents.
Un ancien Ministre abonde dans le même sens. Martin Nivyabandi, pense plutôt qu’il faut « une large sensibilisation des autorités » pour qu’elles répondent aux rendez-vous de la BRB surtout lors des ateliers sur la politique monétaire.
Selon lui, on risque de se retrouver dans une situation où les suggestions de la Banque centrale ne soient pas prises en considération par ce qu’elles n’ont pas été entendues.
D’autres commentaires étaient que quand le ministère de tutelle ou d’autres institutions concernées par cette politique, il y a des fois où on mandate des cadres qui n’ont pas de décision à prendre où sans compétence de répondre à certaines questions soulevées.
Lors de cet atelier, le gouverneur de la BRB a souligné que la monnaie burundaise s’est légèrement dépréciée à 0,14% au troisième trimestre 2014.
Selon Jean Ciza le Burundi est le seul pays membre de la Communauté Est Africaine dont la monnaie s’est légèrement appréciée ces au troisième trimestre. En Ouganda par exemple, la monnaie s’est déprécié jusqu’à 3% selon toujours la BRB.
757 ont visité l'article
Votre réaction sur l'article/émission/brève..