Dix huit personnes sont détenues au cachot de la commune Gitobe depuis dimanche dernier. Elles sont accusées d’avoir volé un fusil de la police burundaise samedi dernier.
Parmi les personnes arrêtées, un propriétaire d’un cabaret proche de la position policière ou fut volé le fusil d’après des sources à Gitobe. Toutes ces personnes sont soupçonnées pour avoir pris un verre dans ce cabaret.
Les proches de ces détenus crient à l’injustice, si un policier perd son fusil, il devrait en répondre individuellement, estiment-ils. Certains habitants de Kirundo déclarent être inquiets de la disparition de ces armes récupérées probablement par les civils.
En deux semaines trois fusils ont été dérobés aux policiers dans la province Kirundo. Deux fusils avaient été dérobés aux policiers en commune Bugabira lors d’une embuscade ayant couté la vie à un policier en début de ce mois.
Cette situation préoccupe en cette période électorale d’après les mêmes habitants rappelant que cela ajoute le drame au drame, il y avait déjà des rumeurs sur la distribution des armes en faveur des civils. Dans cette province , plus de trois mille habitants ont pris le chemin de l’exil au Rwanda craignant une probable insécurité.
La police à l’œuvre pour retrouver ses armes
Ernest Habogorimana, commissaire de police en province Kirundo confirme cette nouvelle de vols de trois fusils. Si 18 personnes sont en détention à Gitobe, ce commissaire indique que même une centaine pourrait être arrêtée dans le cadre des enquêtes. « Nous faisons tout notre possible pour retrouver nos armes », dit-il. Pour le dossier des deux fusils volés à Bugabira une dizaine de personnes ont été arrêtées d’après des sources judiciaires.
Le commissaire de police à Kirundo précise que les personnes interpellées dans cette affaire sont principalement des complices, ceux qui ont volé les deux fusils restent en cavale.
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