Le lundi 24 Août dernier, le prix du baril du pétrole est passé sous la barre des 40 dollars. Au Burundi, l’ajustement des prix à la pompe n’est pas encore au rendez-vous, et les recettes de l’Etat sur les produits pétroliers chutent.
Si depuis Mars dernier le prix de l’essence à la pompe est resté stable à 188o francs le litre, les prix d’achat à Eldoret et à Dar Es Salam ont progressivement augmenté de 783frs à 977frs en juillet dernier. Ce qui a poussé le gouvernement à abandonner graduellement les droits d’accise qui sont passés de 246frs à 69frs. Le manque à gagner supporté par l’Etat pour stabiliser le prix de l’essence sont proches de 2 milliards rien qu’en juillet 2015.
Parmi les recettes concédées au profit du consommateur figurent celles du Fonds stratégique carburant. C’est 20 francs le litre. Ce fonds n’est plus approvisionné depuis fin Avril. En Mars dernier, Il avait constitué un point d’achoppement entre le gouvernement et des associations engagées dans la campagne contre la vie chère.
Pour le mois de Septembre prochain, la structure des prix du carburant devrait être réajustée suivant la forte baisse des prix du pétrole sur le marché mondial. L’Etat devrait alors récupérer les frais d’accise qui équivalaient à 246 francs par litre au mois de Mars 2015. Pour le consommateur, la facture devrait baisser ; ce qui pourrait induire une baisse des prix du transport des marchandises importées ou commercialisées localement.
Reste que les spéculations des commerçants constituent un autre paramètre difficilement quantifiable.
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