Depuis 5h du matin de ce mercredi, à peu près 150 policiers commandé par le commissaire de police Ayubu et le commissaire provincial de Gitega pour y faire construire un mur séparant les autres prisonniers et les 28 présumés putschistes qui y sont incarcérés.
En effet, toutes les entrées aux abords de la prison étaient barrées et personne ne pouvait y accéder sauf les policiers.
A la surprise de tout le monde, les défenseurs des droits de l’homme comme la directrice de l’Office du Haut-Commissaire aux droits de l’homme ainsi que ceux de la CNIDH et de l’APRODH se sont vus refuser l’accès à la prison alors que ce sont des collaborateurs. Même l’avocat de ces putschistes Maitre Fabien Segatwa n’a pu rencontrer ses clients.
Selon ces défenseurs des droits de l’homme, ce comportement de la police n’est pas du tout en rapport avec la loi.
Quant au maître Fabien Segatwa, si la police empêche aux défenseurs des droits humains cela montre qu’il y a quelque chose qu’on veut cacher.
Vers 11h la construction de ce mûr était achevée et on apprend que les présumés putschistes ont été placés dans de petites cellules d’isolement au nombre de 4 par cellule.
Alors qu’en tension était vive à l’intérieur de la prison entre les prisonniers et les policiers, aucun incident n’a finalement été signalé car la police aurait mis en garde les détenus contre toute tentative de soulèvement.
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